Le temps des bonnes affaires
Le temps des bonnes affaires.
La chute des ventes conduit les promoteurs à baisser les prix des logements neufs.
C’est peut-être le moment d’en profiter
Pour faire face à la tension foncière, une solution existe : la surélévation. Outre proposer de l’habitat, elle constitue un excellent levier de diversification du patrimoine et de valorisation des copropriétés. Avantages, limites et rendement immobilier : tout ce que vous devez savoir sur la surélévation à Paris en et Île-de-France.
La surélévation, aussi appelée exhaussement, consiste à ajouter un ou plusieurs niveaux à un immeuble existant, par modification de la volumétrie de la charpente ou par création d’un étage entier. Cette opération permet ainsi d’augmenter la surface habitable sans modifier l’emprise au sol.
Il n’existe pas de définition légale de la surélévation, c’est donc la jurisprudence qui l’a posée. Elle prend la forme d’une construction en dur, avec rehaussement de toiture (modification du faîtage du toit) et prolongation verticale des façades. Le perçage d’une trémie et la pose d’un velux pour rendre accessible un toit-terrasse, par exemple, ne constitue pas une surélévation.
Elle apparaît incontournable dans les villes où il existe peu ou plus de foncier disponible pour la construction, et permet en parallèle de limiter le phénomène d’étalement urbain. Bon nombre d’immeubles parisiens présentent aujourd’hui un potentiel de surélévation, dont :
La surélévation peut ainsi porter sur les maisons, les immeubles en monopropriété et les immeubles en copropriété. Elle présente d’ailleurs de nombreux avantages dont les propriétaires et copropriétaires peuvent tirer parti.
Surélever une maison ou un immeuble offre un double avantage : d’une part, il permet d’augmenter la valeur du bâti et d’autre part d’en améliorer les performances énergétiques. La surélévation conduit ainsi à :
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73 % des immeubles parisiens sont en copropriété. La surélévation n’est pas forcément bien comprise ni acceptée par les copropriétaires, notamment ceux qui habitent à l’étage sur lequel va porter la surélévation. Pendant longtemps, le droit de l’urbanisme permettait aux copropriétaires de s’opposer à la création de niveaux supplémentaires via les règles de majorité aux assemblées générales et celles relatives au coefficient d’occupation des sols (COS).
Pour lever le blocage, deux lois sont intervenues :
A priori, rien ne s’oppose à la surélévation. Toutefois, ces dispositions favorables ne doivent pas occulter les difficultés à la mettre en œuvre dans les copropriétés.
Il existe quelques risques à se lancer dans la surélévation à Paris, comme :
Le calcul n’est pas aisé, car il dépend de facteurs comme l’emplacement de l’immeuble, la qualité des travaux réalisés ou de la demande pour des logements parfois atypiques (notamment lorsqu’ils procèdent de l’exploitation de la surface sous charpente).
Il n’est pas rare que les copropriétaires mettent de longs mois avant de tomber d’accord sur le montant de la cession du droit de surélever, car le calcul varie aussi en fonction de la méthode retenue :
Le rehaussement des dents creuses, par exemple, peut entraîner la perte d’une vue ou de luminosité pour les habitants de l’immeuble de derrière. S’ils ont vent du projet, ils peuvent tout à fait s’y opposer lors d’une action en justice. Autre possibilité, qu’ils demandent au tribunal le versement de dommages et intérêts sur la base d’une diminution définitive de la valeur de leur lot, d’une dégradation ou d’un trouble de jouissance grave, cette liste n’étant pas limitative.
Ceux-ci durent en moyenne de 12 à 14 mois et affectent différemment les copropriétaires, en fonction de leur étage. Un blocage est ainsi à craindre lors des réunions de copropriété.
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Le prix de la surélévation est à mettre en corrélation avec le rendement que peut espérer l’investisseur.
Le coût d’une surélévation dépend de nombreux facteurs dont :
Pour une maison, comptez 1 800 à 2 000 € par m2 pour une surélévation sans aménagement, entre 2 600 et 3 000 par m2 pour une surélévation avec aménagement, hors modification de pente.
Pour un immeuble, le prix moyen d’une surélévation est de l’ordre de 4 500 €/m2.
Prenons un exemple chiffré. La surélévation porte sur un immeuble divisé en 15 lots de copropriété et vise à créer une nouvelle surface habitable de 100m2. Le prix de la surélévation s’élève à 4 500 €/m2 (soit 450 000 €), auxquels s’ajoutent :
Le coût global de la surélévation s’élève ainsi à 575 000 €, soit un prix au mètre carré de 5 750 €. Aujourd’hui, le prix du mètre carré d’un appartement parisien est en moyenne de 10 000 €. L’appartement de 100m2 peut donc être revendu 1 000 000 millions d’euros et générer une plus-value de quelque 425 000 €. En la répartissant entre chacun des 15 copropriétaires, ceux-ci empocheront 28 333 €.
La surélévation d’un immeuble impose la réalisation de nombreuses démarches, dont :
Une foule d’étapes et de contraintes, donc, vous séparent du projet de surélévation à sa concrétisation.
Les Secrets de l’Immo vous proposent de vous accompagner à chacune de ses étapes, avec un investissement clé en main. Nous travaillons en collaboration avec l’entreprise générale du bâtiment, Les Compagnons des Investisseurs, qui intègre l’ensemble des corps de métier du bâtiment. Forte de son expérience sur ce secteur, elle s’occupera de chaque étape de la surélévation, pour assurer la sécurité juridique de l’opération et sa rentabilité. Contactez-nous pour en savoir plus !